vendredi 9 avril 2010

[CRITIQUE] STAR WARS: THE HIDDEN BLADE

[CRITIQUE VO] STAR WARS: THE HIDDEN BLADE

Dark Horse ComicsOn a remote world, DARTH VADER chafes at the assignment given to him by the EMPEROR: guarding an Imperial manufacturing facility from the anti-Imperial natives. VADER feels the duty is beneath him—until he learns that a Jedi Master and his Padawan are in league with the natives!

Now the game is afoot, and VADER is on the trail of his favorite prey. No ambush, no local monstrous lizards, will deter him his pursuit. Woe be to the Jedi when Vader catches up with them! This issue follows events in STAR WARS EPISODE III: REVENGE OF THE SITH!

Après les one-shot STAR WARS: PURGE et STAR WARS PURGE: SECONDS TO DIE, les fameuses Purges Jedi s'étoffent avec un nouveau récit intitulé STAR WARS: THE HIDDEN BLADE.

La couverture de STAR WARS: THE HIDDEN BLADE par Chris SCALF

Sorti le 7 avril 2010 aux éditions Dark Horse, ce comic-book est écrit par W. Haden BLACKMAN, familier de la licence depuis une dizaine d'années déjà, et dessiné par Chris SCALF, que l'on connaissait jusque-là pour les couvertures qu'il avait réalisé pour la série STAR WARS LEGACY. Aujourd'hui, ce dernier revient donc en artiste complet puisqu'il illustre l'intégralité du numéro avec brio. Si son style peint convient peut-être mieux à des couvertures et à des illustrations, il n'en confère pas moins à ce récit une grande force et un ton épique... le corollaire, c'est qu'il perd beaucoup en dynamisme, et qu'on a l'impression d'avoir une suite d'images statiques là où on aimerait une histoire plus linéaire. En tous cas, ces illustrations sont magnifiques et permettent à ce comic-book de s'inscrire dans le haut du panier.

"Now he comes".

L'histoire s'ouvre sur une bataille acharnée opposant les forces impériales aux natifs d'Otavon XII. Aussi, quand DARTH VADER intervient, le temps semble se figer. Dès la deuxième page du comic-book, Chris SCALF sublime le Seigneur Noir de la Sith avec une magnifique illustration le montrant plongeant sur les Otavi avec un plan en contre-plongée. A cet instant, les Otavi sont autant subjugués que le lecteur, car rarement l'âme damnée de l'Empereur nous a semblé si menaçante. Alors que dans STAR WARS: PURGE on nous présentait un VADER encore maladroit, peinant à maîtriser son corps mécanique, on comprend ici qu'il est la terreur que l'on a toujours connue, le VADER des Purges tel qu'on l'a toujours imaginé. Et la scène de massacre qui s'en suit ne nous contredira pas.

DARTH VADER au sommet de sa forme

Rapidement, on comprend que DARTH VADER a été dépêché par l'EMPEREUR PALPATINE sur Otavon XII à la Base Tremor afin de hâter la construction des marcheurs AT-AT dans cette fabrique qu'est l'avant-poste impérial RD778083. Mais VADER est obsédé par la traque des Jedi, et il souhaite négocier avec les leader ovoni afin de reprendre sa chasse malgré les réprimandes de son maître.

Aussi, quand un soldat blessé revient en parlant de Jedi, le Seigneur Noir choisit de désobéir, et il s'aventure seul dans la forêt dense. Il ne tarde pas à découvrir Dendro, un padawan qui ne peut survivre à VADER. Affrontant des natifs, domptant une immense créature afin qu'elle lui serve de monture, il ne tarde pas à arriver au mont Dijandi où médite le vieux Maître Jedi Hylon, dit "le trickster", le piégeur.

Et comme lui dit ce-dernier avant de mourir, tout deviendra clair quand VADER retournera là d'où il vient... Et effectivement, tout devient plus clair quand le tueur de Jedi retourne à la base Tremor qu'il découvre totalement ravagée. Tout s'est passé comme Hylon l'avait prévu: il s'agissait d'attirer le Seigneur Noir suffisamment longtemps pour que les Ovani puissent détruire la fabrique de quadripodes impériaux, ce qui apparaît comme un twist final particulièrement bien pensé. A aucun moment le lecteur ne s'y attend, et cette révélation permet à l'histoire d'acquérir un intérêt supplémentaire.

Quant à l'épée cachée qui donne son titre au one-shot, elle fait référence au deuxième sabre de VADER, comme à cette ultime révélation. Au final, en 22 pages, W. Haden BLACKMAN parvient à instiller une ambiance particulière, réhaussée par le dessin de Chris SCALF, mais aussi à montrer que le tempérament impulsif d'ANAKIN SKYWALKER est toujours là derrière le masque. L'EMPEREUR cherche à le dompter, à le rendre plus obéissant, quitte à lui servir ce genre de leçon. Voilà donc un récit très prenant de bout en bout et de surcroît très agréable à l'oeil.


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